- athénée
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• 1740 antiq.; lat. athenæum, mot gr. « temple d'Athéna », où se disputaient des concours de poésie1 ♦ Établissement destiné à des lectures, des leçons publiques en Suisse et en Belgique.2 ♦ En Belgique, Établissement secondaire d'enseignement public. ⇒ collège, lycée.athénéen. m. (Afr. subsah., Belgique) établissement d'enseignement secondaire qui, avant l'instauration de la mixité, était réservé aux garçons (V. lycée). (Employé parfois au féminin en Belgique dans la langue parlée.)⇒ATHÉNÉE, subst. masc.A.— ANTIQ. Lieu public consacré à Athéna chez les Grecs, à Minerve chez les Romains, où les écrivains (poètes, rhéteurs, philosophes) lisaient leurs œuvres et où étaient enseignés les lettres, les sciences et les arts :• 1. Le premier athénée fut fondé, à Rome, par l'empereur Adrien.Ac. 1835.Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du XIXe et du XXe siècle.B.— P. anal. Établissement où des savants et des écrivains font des lectures et des cours publics mais non officiels. Aller à l'Athénée, assister aux cours de l'Athénée (Ac. 1835, 1878) :• 2. ... je conclus que si le public existait, comme on le croit, et qu'il fût aussi méchant qu'on le dit, il se vengerait des outrages qu'on lui fait tous les matins dans les journaux, et tous les soirs dans nos athénées et sur nos théâtres.JOUY, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, t. 1, 1811, p. 125.Rem. Attesté ds tous les dict. gén. du XIXe et du XXe siècle.— Spéc. Établissement d'instruction publique à l'époque de la Révolution française et actuellement dans certains pays comme la Belgique, le Luxembourg.Rem. Attesté ds Lar. 19e-Lar. Lang. fr., QUILLET 1965, ROB. Suppl. 1970.PRONONC. :[atene].ÉTYMOL. ET HIST. — 1740 antiq. gr. (Trév.); 1808 p. ext. (BOISTE : Athénée ... collège, lieu où l'on enseigne les belles lettres et la philosophie).Empr. au b. lat. athenaeum (gr.
« temple d'Athéna » HÉRODOTE, 5, 95 ds LIDDELL-SCOTT) « lieu public consacré à Pallas Athéna, déesse des arts et des sciences » (IIIe s. PORPHYRIUS, Hor. Epist., 2, 2, 94 ds TLL s.v., 1031, 20).
BBG. — BACH.-DEZ. 1882. — BOUILLET 1859. — CHABAT 1881.athénée [atene] n. m.ÉTYM. 1740; bas lat. athenæum, grec athênaion « temple d'Athéna, lieu public consacré à Pallas Athéna, déesse des arts et des sciences ».❖b Institution de cours et de conférences parisienne (fin XVIIIe-déb. XIXe siècle).2 En Belgique (après 1816), Établissement secondaire d'enseignement public (pour garçons, ou mixte), équivalent des lycées et collèges français. — REM. Avant 1980, athénée désignait un établissement pour les garçons, lycée étant réservé aux établissements pour les filles.0 À partir du mois d'octobre suivant, comme son stage à l'institution privée lui avait permis de rattraper ses années de maladie et qu'il était entré en classe de poésie à l'athénée, il eut de fréquentes demi-journées à passer dans sa chambre.Marcel Thiry, Simul et autres cas, p. 32.
Encyclopédie Universelle. 2012.